Le choix français de la terre battue pour la finale de Coupe Davis 2014

Après les défaites de Grenoble en 1982, de Nice en 1999, de Bercy en 2002, on a encore choisi la TB pour la finale contre les Suisses à Lille. La France a deux bonnes raisons pour ce choix : c’est une décision des joueurs et la TB n’avantage certainement pas les Suisses.   

Mais la meilleure raison c’est que plus une série est longue, plus elle a des chances de se terminer! 

Rappel :

Le 1er décembre 2002, la France perdait pour la troisième fois en vingt ans (après Grenoble en 1982 contre les Etats-Unis, et Nice en 1999 contre l’Australie) une finale de Coupe Davis, qu’elle avait choisi d’organiser sur terre battue. Il est vrai que la brique pilée n’est plus depuis longtemps la surface de prédilection des tennismen français qui brillent sur d’autres revêtements. En 2002, cinq d’entre eux remportaient un tournoi … sur des surfaces dures. Aucun sur terre !

Reste que le choix de la terre battue pour jouer contre les Russes ne relevait pas d’une croyance quasi idolâtre en les vertus de cette surface pour le tennis français, mais d’une option tactique. Contre la Russie, les choses étaient claires : la terre battue, plus éprouvante physiquement, était censée épuiser Kafelnikov (ce qui a marché puisqu’il a dû renoncer à jouer son deuxième simple) et atténuer la puissance du jeu de Safin (ce qui n’a pas fonctionné).

Bon ou mauvais choix ? Fabrice Santoro répondait joliment avant la finale : «Le choix de la terre battue se discute, mais surtout il se défend. Personnellement Guy (Forget) m’a posé trois questions. « Sur quelle surface veux-tu jouer le double ? » J’ai répondu : « Sur rapide. » « Si je te demande de battre Safin, sur quelle surface veux-tu jouer ? » « Sur rapide. » « Sur quelle surface veux-tu jouer la finale ? » J’ai répondu : « Sur terre battue. »

 ADTB novembre 2014

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