C’est le corps médical qui le dit :
« les bienfaits de la terre battue »
Christophe Ceccaldi – responsable kiné FFT
« Les meilleures surfaces ? L’herbe et la terre battue.
Les plus mauvaises surfaces ? Les ciments où le taux de blessures est beaucoup plus élevé que sur terre battue. »
Docteur Jean Pierre COUSTEAU
“Le tennis, sport de toute une vie “, cette merveilleuse formule de la la fédération française de tennis est parfois prise en défaut du fait des lombalgies, d’arthrose des hanches , des genoux. Nos vétérans ont fort bien compris que pour continuer leur sport favori il fallait ménager leurs articulations fatiguées. La terre battue représente la seule surface tolérée. Complétons la devise : “Le Tennis sur Terre Battue , sport de toute une vie”.
Docteur Jacques PARIER
« Si j’avais mon mot à dire, le circuit professionnel tout entier se déroulerait sur la terre battue. »
Bill Norris, Kinésithérapeute de l’ATP (1973-2000)
« Il faut encourager toute recherche qui viserait à fabriquer de la Terre Battue jouable par tout temps, mais aussi à faire que les “durs” soient … moins durs et qu’ils autorisent une discrète glisse … en somme, qu’ils se rapprochent de la Terre Battue … »
Docteur Pierre TALBOT
« En ce qui concerne les sols, la cause semble aujourd’hui bien entendue. Les surfaces qui permettent de glisser, sont largement les mieux acceptées. Elles autorisent un amortissement des chocs, aussi bien dans le sens vertical qu’horizontal. »
Docteur Jacques PARIER
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Des études le prouvent :
Quelques études scientifiques ont tenté de faire un rapprochement entre les blessures du joueur de tennis et la surface sur laquelle il joue.
En 1977, Biener et Caluori qui avaient analysé 275 cas de blessures concluaient que la plupart d ‘entre elles venaient d’un problème de « glissance »
En 1979, Kulund remarquait que les blessures étaient plus fréquentes chez les vétérans qui jouaient sur des courts en dur.
La même année, Salis-Soglio étudiaient les accidents survenus à 15 joueurs professionnels. Ils se blessaient le plus souvent au dos et au pied et n’avaient pas ces problèmes quand ils jouaient sur terre battue.
En 1984, Bocchi proposait aux joueurs blessés de réduire leur temps de jeu sur surface dure pour éviter de se blesser.
En 1988, l’étude rétrospective de Nigg et Segesser sur 1000 joueurs de tennis suisses nous apprend que les terrains durs (ciment : 3,9 blessures par heure et par semaine) sont certainement plus traumatisants que la terre battue (0,5 blessure par heure et par semaine). Mais plus encore que la dureté du sol, c’est la possibilité de glisser sur la surface qui semble être déterminante. Ainsi, une terre artificielle est beaucoup moins traumatisante qu’un terrain en ciment ou recouvert de moquette. Dans certains mouvements, les membres inférieurs encaissent jusqu’à 3 fois le poids du corps. La « glissance » du terrain, en répartissant un appui puissant sur une durée supérieure, diminue les contraintes articulaires.